Préambule

Cela fait maintenant plusieurs années que je m'imagine posséder une superbe solution de domotique, connectée jusqu'au bout des ongles et avec des automatisations dans tous les sens. Cela dit, je suis vite arrivé à trois problèmes :
  • Je ne veux pas de solutions non open-source (en gros, pas Apple HomeKit) pour avoir un contrôle maximal sur mes données.
  • Je veux limiter au maximum les interactions de ma domotique avec Internet (surtout avec les plateformes tierces)
  • Je ne veux pas avoir de serveur constamment allumé chez moi.
Manque de bol pour moi, ces trois problèmes sont assez contraignants d'un point de vue logistique en plus d'être liés. Au fil de mes expériences, j'ai pu me rendre compte qu'un certain nombre de solutions s'offraient à moi.
L'idée globale est la suivante : une instance Home Assistant déployée quelque part sur un serveur public, ma domotique connectée à mon réseau local, et puis un pont magique entre les deux. Facile !

Matériel

Cet article a été réalisé à l'aide du matériel suivant :
  • Freebox Delta (spoiler : je m'en sers comme serveur VPN Wireguard. À ma connaissance, les Freebox Revolution et Mini 4K en sont capables, pas sûr pour l'Ultra !)
  • Une caméra IP Imou Ranger 2C (lien Amazon)
  • Un VPS Linux tout basique avec une IP publique
Les deux premiers éléments sont facilement interchangeables. La Freebox/serveur Wireguard/machine à café/moissonneuse-batteuse peut être remplacée par un serveur VPN au sein du réseau local et accessible depuis l'extérieur, et la caméra doit surtout être compatible avec le protocole ONVIF.
En fait, peu importe que ce soit une caméra ou un autre objet connecté, l'important c'est qu'il soit uniquement accessible par le réseau local, et qu'un pare-feu l'empêche d'accéder à Internet, pour que nous puissions valider le fonctionnement de notre lien magique !

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